« Le 20 janvier, Lenz partit à travers les montagnes.
Cimes et hauts plateaux sous la neige, pentes de pierre
grise dévalant dans les vallées, étendues vertes, rochers
et sapins. Il faisait un froid humide ; l’eau ruisselait des
roches et rejaillissait sur le sentier. Les branches des
sapins pendaient, lourdes, dans l’air pluvieux.
Au ciel passaient des nuages gris, mais tout était si opaque ! – et puis le brouillard montait à gros bouillons, se traînait, pesant, humide, à travers les buissons, si paresseusement, si lourdement ! »