« Qui de nous ne parlait pas de ce qui est sain et de ce qui est nuisible avant la venue d’Hippocrate ? »
C’est ainsi qu’Epictète, dans ses Entretiens ( 11,17) fonde une revendication de pertinence populaire
sur l’existence d’une notion a priori de sain et
de la santé, dont l’application aux objets ou aux comportements est dite, par ailleurs, incertaine.
Si nous admettions à notre tour, qu’une définition
de la santé est possible, sans référence à quelque savoir explicite, où en chercherions nous le fondement ?